Ceci est une promenade dans nos entre-deux, ou chaque seuil est une discrète frontière qui sépare ou qui relie.
Ces images proposent une expérience perceptive : celle d’un regard suspendu, invité à réfléchir, à franchir, à hésiter… Elles tracent une géographie intime de l’entre-deux, faite de passages silencieux et d’instants suspendus.
Là où le visible se trouble, là ou les certitudes s’effacent, là où l’imaginaire prend le relais, ni dedans ni dehors, ni lumière ni obscurité, j’interroge la notion de seuil, comme espace liminal, lieu de passage et d’indétermination.
Là où le visible se trouble, là ou les certitudes s’effacent, là où l’imaginaire prend le relais, ni dedans ni dehors, ni lumière ni obscurité, j’interroge la notion de seuil, comme espace liminal, lieu de passage et d’indétermination.
Portes, fenêtres, miroirs, ombres et lumières sont des marqueurs sensibles, les repères pris pour dessiner la cartographie de nos territoires d’incertitude. Ils ouvrent sans jamais révéler entièrement, ils ferment tout en laissant filtrer une promesse d’ailleurs. Ils représentent ces espaces où la perception vacille, où l’on n’appartient plus vraiment à un moment, mais pas encore à un autre. Entre-deux.





























