Ceci est un voyage intime dans les subtilités visuelles explorées en dyptique, une danse tout en délicatesse entre opacité et clarté.
Ce choix narratif met en lumière une dualité : deux images côte à côte, se répondant dans un dialogue empreint de poésie, un dialogue entre deux réalités, deux instants, là pour révéler des connexions profondes et parfois invisibles entre l’Homme et le monde.
Le diptyque devient un miroir, un pont, un espace intime où chaque image éclaire l’autre et invite à repenser notre place. Il souligne l’harmonie, nous emmène vers la rêverie, au détour des courbes, des transparences, de l’ombre et de la lumière.
J’ai une certaine timidité, une grande pudeur même à photographier les hommes, les femmes. Cette timidité n’est pas je crois motivée par un manque de technique, mais plutôt parce que j’ai un profond respect pour l’autre
Chaque visage raconte une histoire, chaque regard contient une profondeur qui dépasse les limites du cadrage. Et pointer mon objectif vers quelqu’un, c’est je crois entrer dans son espace intime.
Alors travailler en dyptique, effleurer l’intimité de l’autre, en mouvement, en transparence, c’est honorer sa présence, c’est respecter sa vulnérabilité et la mienne, et c’est, le temps d’un instant, partager un lien fugace mais éternel.
Le titre est emprunté a Paul Eluard, un vers de son recueil “L’amour, la poésie".